L'Europe veut limiter l'utilisation des médicaments anti-allaitement

Maureen Delorme

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L’Agence européenne du médicament pointe du doigt les médicaments anti montée de lait. Prescrits aux femmes qui viennent de donner naissance à un enfant qu’elles ne souhaitent pas allaiter, ils présenteraient des risques pour la santé.

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L’Agence européenne du médicament (Ema) a recommandé hier (site en anglais) la restriction des médicaments anti-allaitement. Destinés à empêcher la montée de lait après un accouchement, ils exposeraient les femmes à des effets indésirables graves. Ces médicaments, commercialisés sous le nom de  Parlodel® et Bromocriptine Zentiva®, sont également administrés dans les cas de tumeurs et pour la maladie de Parkinson. Ils contiennent une molécule appelée bromocriptine, utilisée pour empêcher la sécrétion.
Les effets secondaires sont pour le moment rares mais graves. Il est question de risques cardiovasculaires, neurologiques et psychiatriques chez les patientes.
Pour limiter les risques, l’Ema souhaite restreindre la prescription de la bromocriptine. L’objectif serait d’autoriser son administration pour des "raisons impérieuses" comme l’infection par le virus du sida ou le décès d’un bébé. 
Selon un rapport publié l’année dernière par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, "l’inconfort de la montée de lait se résout à l’issue de quelques semaines et la prescription systématique de la bromocriptine n’est pas justifiée". C’est maintenant à la Commission européenne de statuer pour tous les états membres.

 

 

 

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