Rythmes scolaires : un surcoût de 2 millions d'euros par an pour les grandes villes
Les rythmes scolaires se sont généralisés dans les écoles depuis la rentrée 2014. A l’approche de la fin du premier trimestre, l’Association des Maires de Grandes Villes de France a réalisé une enquête afin de dresser un bilan sur l’application de la réforme. Explications.
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2 millions d’euros. C’est le surcoût occasionné par la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dans 22 grandes villes françaises. 60% des maires sont mécontents de la gestion des aides financières apportées par l’Etat ou la Caf. Un peu plus d’un tiers des grandes villes demandent une participation financière des parents pour les activités périscolaires. L’objectif étant de rendre les loisirs accessibles à tous les enfants. La participation est généralement calculée en fonction des revenus des familles ou fixé à un tarif très bas (5 € par an et par famille à Nîmes).
Les résultats de l’enquête démontrent que l’application des nouveaux rythmes s’accompagne de difficultés en termes de budget, d’organisation (recrutement, répartition des élèves, manque de locaux…) et de relations (opposition des familles…). Si l’Etat se désengage du financement des activités périscolaires ans le cadre du Projet de Loi de Finances 2015, les maires pourraient remettre en cause la gratuité de ces loisirs.