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Sur les 24 000 communes concernées par la réforme des rythmes scolaires, une quinzaine a refusé d’ouvrir les portes de leurs écoles ce matin. Selon l’AFP, "l’Etat va saisir la justice voire se substituer aux maires". Vingt à trente communes envisagées de fermer leurs établissements scolaires. "Un certain nombre de maires qui avaient manifesté de la résistance se sont rangés à la raison" a déclaré Najat Vallaud-Belkacem. Le député-maire de Yerres (91) Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la République fait partie des opposants à la réforme. Les portes de l’école de sa commune ont été cadenassées. "Nous allons en référer au tribunal administratif, qui fera une injonction au maire" a précisé la ministre de l’Education nationale.

La répartition du temps en classe

La réforme rétablit la cinquième matinée de cours supprimée en 2008. Elle a lieue le mercredi, voire le samedi. L’objectif du gouvernement étant de mieux répartir les 24 heures de classe hebdomadaires et d’y inclure des activités périscolaires facultatives qui restent à la charge des communes. Une réforme bien mise en place dans d’autres écoles. C’est le cas de l’établissement Denis-Diderot de de Gennevilliers dans lequel Najat Vallaud-Belkacem s’est rendue hier. "Une situation quasi-exemplaire" selon la ministre. L’école a choisi de regrouper les activités périscolaires en une après-midi alors que d’autres écoles les répartissent sur plusieurs demi-journées. La matinée de travail se termine à 12h au lieu de 11h30.