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Au sein des familles, 84% des parents avouent avoir recours à des punitions dans l’éducation de leurs enfants. 40% d’entre eux donnent des claques ou fessées.  C’est le constat d’une nouvelle enquête menée par Approuvé par les familles et publiée par Le Parisien. L’Observatoire a mené son enquête auprès de 500 foyers.
Parmi les parents, 16% affirment se passer des punitions. Si les parents assument leur sévérité, c'est qu'en contrepartie les parents se font aussi un devoir d'être très présents auprès de leurs enfants, de passer du temps et d'échanger avec eux. », explique Isabelle Mazarguil, créatrice du label Approuvé par les familles.

Les punitions

A l’heure du numérique, la première punition donnée par les parents est la privation d’écrans. 77,10% éteignent la télévision et 79,40% confisquent les jeux vidéo. 54,80% interdisent l’accès à Internet en éloignant les ordinateurs des enfants. "Des punitions utiles" selon Isabelle Mazarguil, voire constructives : "on les prive de ce qui les rend passifs ou de ce qui est addictif". Mais au 21e siècle, les bonnes vieilles punitions fonctionnent encore. 71,50% des familles envoient leur enfant dans leur chambre pour une séance de réflexion .
Le chantage est également plébiscité par 54,60 % comme le "si tu termines tes devoirs, tu pourras regarder Koh-Lanta" ou "on va finir par écrire au Père Noël !". Les corvées font quant à elle  moins d’adeptes, soit 53,20%. Quant à la fessée, ils sont 40% à y avoir recours alors que 60% n’en donnent jamais. Des chiffres trop important pour les professionnels de l’enfance qui affirment que la fessée n’a aucune valeur éducative.