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Plus d’un tiers des enfants se voient administrés un médicament inadapté. C’est le constat de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dont le rapport a été publié le 16 janvier.  L’Inserm révèle que les prescriptions hors normes d’utilisation fixées par les autorités de santé sont nombreuses en pédiatrie. D’après les chercheurs, 37,6 % des enfants de moins de 16 se sont vu prescrire au moins un médicament inadapté en 2011.
En cause : une indication différente de celle préconisée pour le médicament (36%), des dosages inférieurs (26%) ou plus importants (20%) que ceux recommandés. L’âge minimal, la voie d’administration ou les contre-indications ne sont pas toujours respectées. Ces prescriptions concernent principalement les décongestionnants nasaux, les antihistaminiques anti-H1 et les corticoïdes.

Des risques faibles

L’Inserm indique que les risques pour les jeunes patients restent faibles. Les prescriptions hors normes s’expliquent par l’absence de médicament adapté aux enfants. Les médicaments pédiatriques manquent pour un grand nombre d’affections de type ORL ou d’allergies.
Les chercheurs n’ont pas relevé de lien entre la pratique hors normes et des effets indésirables. Ils rappellent cependant que des techniques peuvent se substituer à la prescription de médicaments comme la kinésithérapie respiratoire ou les solutés de réhydratation.