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Plus de 600 résidus de pesticides ont été retrouvés sur les enfants soumis aux tests de Générations Futures. Pour obtenir ce résultat, l’association a analysé les mèches de cheveux de trente enfants de 3 à 10 ans. Issus des zones agricoles, ils habitent tous près de champs ou de vignes. Les spécialistes cherchaient des résidus de ces produits qui perturbent le système hormonal. Résultat : "plus de 21 substances pesticides perturbateurs endocriniens différentes ont été retrouvées sur chaque enfant", explique François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. Pour rappel, les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques étrangères à l'organisme pouvant être à l'origine d'anomalies physiologiques comme les allergies.

Des susbstances interdites en agriculture

Plus alarmant, pas moins de treize substances interdites dans l’agriculture ont été retrouvées dans les cheveux des enfants. Les sources de contamination se trouvent dans les produits pour animaux domestiques (colliers, lotions anti-puce), les insecticides (diffuseurs anti-moustiques), les produits anti-pucerons pour les plantes ou dans l’alimentation. Pour conclure, le porte-parole de l’association ajoute "qu'il faut maintenant que la Commission européenne publie enfin une définition protectrice et ouverte des pesticides". En attendant, l’association a mis en ligne une  pétititon : "Stop à l’exposition de nos enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens". Pour le moment, 356 signatures ont été rassemblées.