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L’exposition aux perturbateurs endocriniens représente des risques pour la santé. Ces composés sont encore plus nocifs pour les bébés. L’UFC-QUE Choisir  a testé 68 produits pour bébés : tétines, couches, matelas à langer, bodys, tapis d’éveil, tapis puzzle…L’association souhaitait vérifier l’absence de molécules nocives telles que les bisphénols, les métaux lourds ou encore les phtalates.
Les résultats publiés jeudi dans un communiqué ont démontré que les perturbateurs endocriniens étaient présents dans douze produits testés, soit plus d’un produit sur six.  56 produits restent irréprochables.

Deux produits déconseillés

Deux produits comportent des teneurs particulièrement élevées en composés nocifs et l’association déconseille fortement de les acheter. La tétine Hello Kitty contient des fortes doses de bispénol A, interdit depuis plus de deux ans dans les produits de puériculture. L’étiquette du produit contient pourtant la mention mensongère «0% BPA ». Le matelas à langer ‘Baby calin’ d’Aubert contient un retardateur de flamme chloré dont la teneur est trente fois supérieure au maximum qui sera autorisé à la fin de l’année.

Des risques pour la santé

Les perturbateurs endocriniens peuvent interférer avec le système hormonal et augmenter les troubles et pathologies : infertilité, cancers, diabète…). Un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) les désigne comme une "menace mondiale pour la santé humaine et l’environnement".

Une réglementation à revoir

La réglementation actuelle pour les perturbateurs endocriniens cible les objets dont l’utilisation est la plus risquée comme les tétines ou les jouets. Mais d’autres produits présents dans l’environnement des bébés sont nocifs : matelas à langer, tapis de sol… Ils sont parfois portés à la bouche par les enfants ou leur utilisation peut être prolongée.
La réglementation en vigueur ne concerne que quelques produits destinés aux tout-petits. Enfin, les autorités sanitaires alertent sur la dangerosité de l’exposition à de faibles doses de perturbateurs endocriniens alors que des molécules nocives sont fortement présentes dans certains produits.