© Pavla Zakova - Fotolia.com

Un père souhaite obtenir la garde de son enfant, né sous X. Il s’était séparé de la mère du bébé avant l’accouchement de celle-ci et ne savait pas que le bébé était né sous X. Il a reconnu l’enfant à la date supposée de l’accouchement. Son ex compagne avait quant à elle accouché quelques jours avant le terme, de façon anonyme. Les démarches de reconnaissance ont duré plus de deux mois car le père ne disposait d’aucune information sur le lieu et la date de l’accouchement. Pendant ce temps, le nourrisson a été placé en famille d’accueil par le Conseil général, avant une adoption définitive.
Selon la loi, les parents ont un délai de deux mois pour revenir sur la décision de faire adopter leur enfant. Mais le 24 avril dernier, le tribunal de grande instance de Nantes a ordonné la restitution du bébé à son père biologique. Mais le Conseil général et le Parquet de Nantes ont fait appel de la décision de justice. Ils revendiquent l’intérêt de l’enfant, accueilli par sa famille adoptive dès sa naissance et veulent éviter la séparation. Un nouvel examen du dossier a commencé hier. L’avocat du père, Pierre Verdier, militant contre l’accouchement sous X va une nouvelle fois demander la restitution de l’enfant à son père. Celui-ci rappelle que le père a reconnu l’enfant peu de temps après sa naissance, effaçant ainsi l’anonymat.