Deux assistantes maternelles cherchent un local pour créer une Mam à Vayres (33)
Deux nourrices agréées de Vayres et d'Izon (33) cherchent un local pour créer une maison d'assistantes maternelles (Mam). L'objectif est d'y accueillir huit enfants âgés de 3 mois à 3 ans.
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Emmanuelle et Nathalie, deux assistantes maternelles de la communauté de communes du Libournais (33) ont créé l’association "Les P’tits Filous" pour accueillir les bouts de choux dans leur future Mam. Pour que le projet se concrétise, elles cherchent un local, au mieux une maison avec un jardin sur les communes de Vayres, d'Izon ou de Beychac et Cailleau. Pour l'heure, elles peinent à trouver un bien qui corresponde à leur budget. "Il y a des critères à respecter : 10 m2 par enfant, et si l'agrément pour l'ouverture est donné par le Conseil général et la CAF, ces deux organismes n'octroient aucune aide alors que sur d'autres départements, le CG soutient ce genre de projet", expliquent-elles au journal Sud Ouest. Avis aux propriétaires.
Un mode de garde idéal pour les familles et les nounous
Leur projet pédagogique vise à "'accueillir des enfants de 3 mois à 3 ans sur un même lieu spécialement aménagé pour qu'ils puissent évoluer et grandir dans un petit groupe d'enfants, et ainsi permettre à chacun de s'initier à la socialisation et pour les plus grands, d'anticiper la scolarisation". Pour les deux nounous, créer une MAM est un moyen de lutter contre l’isolement auquel sont confrontées les assistantes maternelles à leur domicile. "Le but est de nous associer à deux, de ne pas être isolées, et d'avoir une souplesse dans le fonctionnement", explique Emmanuelle. C’est aussi l’idéal pour marquer la limite entre la vie privée et lavie professionnelle.
Du côté des familles, la Maison d'assitantes maternelle offre un mode de garde plus souple. "L'idée d'une MAM, c'est un plus par rapport à la garde chez soi. À deux, nous avons plus de souplesse par rapport aux heures de garde, c'est un confort pour tout le monde" assure Nathalie. Avis aux propriétaires. Les deux assmats lancent un appel aux personnes séduites par leur projet, susceptibles de les aider à trouver un local.