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Le 13 septembre 2011, dix-sept fractures sont diagnostiquées sur le bébé de cinq mois. D’après le récit de Sud-Ouest, les deux parents sont incapables d’expliquer l’état de leur petite fille. Mais l’alerte est donnée aux services du Procureur de la République. A l’issue de l’enquête, le père écope d’un  non-lieu. La mère de 23 ans a quant à elle été jugée vendredi par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour violences sur mineur par un ascendant.
Mais elle nie toutes formes de violences. Elle explique les blessures de son enfant par diverses hypothèses : une jambe coincée dans le transat, une peau qui marque, un lait mal régurgité ou encore la maladie des os de verre. Les multiples examens des médecins experts sont pourtant formels. Les fractures du bébé ont été causées par des torsions, des pressions et des étirements des membres "évocateurs de traumatismes non accidentels". La petite fille vit dans une famille d’accueil depuis les faits, sans comprendre pourquoi elle n’est pas auprès de ses parents.