© Andrzej Wilusz - Fotolia.com

Placée en hôpital psychiatrique depuis le drame, la mère des deux enfants décédés avait reconnu l’infanticide. Selon le récit de Sud Ouest, les experts ont analysé le cas de cette chercheuse de l’Université de Pau. Trois expertises ont été menées pendant un an et demi. Selon Jean-Christophe Muller, le procureur de la République en charge de l’affaire "toutes ont souligné la persistance de troubles psychiatriques anciens et sévères. Les experts ont conclu unanimement que son discernement était aboli au moment des faits".
Elle sera renvoyée devant la chambre d’instruction et non devant la cours d’assise.  Les experts donneront leurs conclusions. "C'est la fin prévisible de cette triste affaire, la justice pénale ne la condamnera pas mais elle s'est condamnée à jamais. Grâce au travail médical entrepris depuis 2 ans, elle a une plus grande conscience de ce qu'elle a fait", a déclaré l'avocat de la mère. Aujourd’hui, elle est toujours hospitalisée dans un service psychiatrique pour malades difficiles.