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L'état dépressif d'une future maman pendant sa grossesse, associé à une mauvaise alimentation, aurait des répercutions sur le QI de l’enfant. C’est ce que révèle une récente étude britannique. Après avoir exploité les données de l’enquête ALSPAC de l’Université de Bristol, les chercheurs ont analysé la symptomatologie dépressive de la mère. L’étude porte sur cinq périodes postnatales et prénatales. Les chercheurs sont intervenus entre la 18e semaine de grossesse et le 33e mois après l’accouchement. Le contexte nutritionnel de la mère a quant à lui été évalué à la 32e semaine de grossesse et au 47e mois après l’accouchement.
Enfin, le développement cognitif de l’enfant a été analysé à l’âge de 8 ans. Un lien a ainsi été établi entre la mauvaise qualité de l’apport nutritionnel de la mère au bébé pendant la grossesse et la réduction du niveau cognitif de l’enfant. Le constat d’une baisse de QI de l’enfant intervient aussi chez les mères adolescentes, de faible niveau éducatif ou économique ou encore victimes de violences conjugales. A l’ avenir, les spécialistes souhaitent remédier à ces conséquences d’une mauvaise alimentation de la mère sur le développement cognitif de l’enfant. L’idée serait de multiplier les interventions visant à sensibiliser les mères, avant la grossesse et après l’accouchement, sur l’importance d’une bonne alimentation.

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