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Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) recommande aux parents de faire vacciner les nourrissons de moins de 6 moins contre la gastro-entérite à rotavirus. Dans les pays industrialisés, le vaccin réduirait, en effet, le taux d’hospitalisation des bébés de 80%.

Un  coût élevé
Cette prévention représente cependant un coût pour les parents. Les deux vaccins sur le marché, Rotarix® et Rotateq®, ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Une dose peut en effet atteindre jusqu’à 90 €. Le HCSP demande donc la mise en place d’une "politique tarifaire conduisant à des ratios coût/efficacité acceptables pour ces deux vaccins".
La nouvelle recommandation du HCSP va cependant  à l’encontre des précédentes préconisations. En 2010, le conseil alertait la population sur la présence d’un circovirus porcin dans l’un des deux vaccins. Le virus serait responsable d’une augmentation des risques d’invagination intestinale aiguë (pénétration d’une partie de l’intestin dans une autre). Le HSCP demande aux professionnels de la santé d’informer systématiquement les parents des enfants vaccinés sur les risques encourus.
 
Rappelons qu’en France, la gastro-entérite, à l’origine de diarrhées sévères, engendre environ 14 000 hospitalisations annuelles d’enfants de moins de 3 ans. Le nombre de décès est estimé entre 7 à 17 par an. Les nourrissons sont hospitalisés principalement pour des infections respiratoires. Le virus est également responsable de maladies nosocomiales…

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