Dépression post-natale : un risque plus élevé chez les jeunes mamans exigeantes avec elles-mêmes

Maureen Delorme

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Certaines jeunes mamans s'occupent de leur nouveau-nés sans accepter l'aide d'un proche. Confiantes et responsables, elles refusent tout soutien. Mais la fatigue expose à un risque de dépression post-natale qui touche particulièrement les "supers mamans". C'est ce que démontrent des chercheurs américains. Explications.

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Depuis que bébé est arrivé, vous ne vous reposez plus ? Les chercheurs de l’Université du Michigan et de Floride aux Etats-Unis alertent sur les risques de déprime post-natale. Conscients de son impact sur les femmes, les parents et le développement des enfants, ils se sont intéressés à des femmes enceintes et à de jeunes mamans. Ils ont soumis aux participantes un questionnaire pour évaluer la rigidité de leurs croyances maternelles (Rigidity of Maternal Beliefs Scale, taux de RMBS) , de leurs compétences parentales et le niveau de leurs symptômes dépressifs.

Les croyances maternelles

Le rapport de leur étude a été publié dans la revue américaine Depression and anxiety (site en anglais). Les spécialistes expliquent que les femmes dont les croyances maternelles sont élevées ont des idées bien arrêtées au sujet de la maternité et de la parentalité. Celles-ci ont un risque plus élevé de faire une dépression post-natale. Selon Sante.log, les chercheurs ont distingué quatre types de croyances. En premier lieu, ils ont relevé des croyances liées aux attentes de la société par rapport  à la mère (responsabilités de la maternité, capacité à gérer les difficultés parentales). Ils relèvent ensuite les mères qui ont confiance en elles. Enfin, il y à celles qui s’interrogent sur la notion de bonne ou mauvaise mère et qui accordent de l’importance au jugement des autres.

L'importance du soutien 

Les spécialistes pensent que le RMBS pourrait être un outil qui permettrait d’intervenir auprès des futures ou jeunes mamans. L’idée serait d’identifier les croyances rigides ou mal adaptées et d’intervenir pour les modifier en insistant auprès des femmes les plus exposées au risque de dépression post-natale.
Pour conclure, les auteurs conseillent aux parents d’accepter le soutien de leurs proches ou des professionnels. Il est également important de se reposer, de pratiquer une activité physique régulière, de manger régulièrement. Sans oublier que les jeunes mamans doivent poursuivre un seul objectif à la fois et entretenir une bonne communication avec leur entourage.

 

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