Les enfants des victimes des attentats pourront être pupilles de la nation
Une vingtaine d’enfants a perdu un parent dans les attentats des 7,8 et 9 janvier dernier à Paris. Le secrétaire d’Etat aux anciens combattants Jean-Marc Todeschini a annoncé ce mercredi qu’ils pourront être pupilles de la nation. Une aide morale et matérielle de l’Etat.
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Les enfants des victimes des attentats de Paris, âgés de moins de 21 ans pourront devenir pupille de la nation. Un statut qui offre une protection supplémentaire et particulière de l’Etat. Adoptés par l’Etat, ils bénéficient d’un soutien moral au cours de leur vie et financier jusqu’à la fin de leur scolarité. Les familles ou les tuteurs en restent les principaux responsables et conservent leurs droits sur leur éducation.
Ce statut propose d’abord une écoute et un soutien aux orphelins. L’enfant pupille de la nation bénéficie des lois protectrices de l’enfance.
D’un point de vue matériel, il donne accès à des subventions pour des frais de scolarité, d’entretien, des vacances ou pour financer des projets si le jeune entre dans la vie active avant 21 ans. Les pupilles de la nation peuvent également recevoir des aides pour la recherche d’un premier emploi. Les enfants de victimes d’attentats terroristes peuvent devenir pupilles de la nation depuis la loi du 23 janvier 1990. 107 jeunes en ont bénéficié.