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Les compléments alimentaires sont utilisés par un français sur cinq. Leurs objectifs sont multiples : garder la ligne, rester en forme, faire baisse le cholestérol, fortifier les cheveux. Une habitude de vie pointée du doigt par l’Anses. Et pour cause, l’agence sanitaire a reçu plus de 1500 signalements d’effets indésirables liés aux aliments enrichis et aux boissons énergisantes depuis 2010 (dispositif nutrivigilance). Les trois quarts des alertes sont liées aux compléments alimentaires. A la seconde place se trouvent les aliments enrichis puis les boissons énergisantes en troisième position.
282 signalements exploitables d’effets indésirables aux compléments alimentaires ont été exploités par les experts.

Les effets indésirables

Il est question de troubles hépatiques (19,9%), gastro-entérologiques (18,4%), d'ordre allergique (16%), neuro-psychologiques tels tremblements, anxiété ou vertiges (12%) et cardio-vasculaires (9,9%). "Cela va de la simple gêne, rougeurs, démangeaisons, à des hospitalisations pour hépatites", explique Franck Fourès, le  directeur adjoint Santé/Alimentation de l'Anses. L’agence sanitaire préconise aux femmes enceintes ou allaitantes de demander l’avis de leur médecin traitant avant de prendre des compléments alimentaires. Une recommandation à prendre en compte par les parents qui souhaitent donner des compléments alimentaires à leurs enfants.