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Les assistantes maternelles sont environ 400 000 sur le territoire. Toutes agréées par le Conseil général, elles effectuent la même formation de 60h. Chacune d’entre elles a la possibilité d’être soutenue par le Relai d’assistantes maternelles et la Protection maternelle et infantile. Pourtant, elles sont loin d’être égales face à l’emploi, selon un article du journal Sud Ouest publié aujourd’hui. Trop demandées, certaines refusent des enfants, tandis que d’autres ne trouvent pas assez de bouts de choux et ne parviennent pas à garder le nombre d'enfants pour lequel elles sont agréées.

L’importance du réseau

Par exemple dans les villes de Tonneins et Marmande (47), les assmats ont du travail ! Mais dès qu’elles sont éloignées de ce genre de communes attractives, elles sont moins demandées et gardent moins de bambins. La constitution d’un réseau est dans l’intérêt des nounous. "Si une personne fait partie d'un Relais d'assistants maternels ou travaille avec une crèche, elle trouvera plus facilement. En étant connue et reconnue, on lui confiera des enfants. Les parents ont besoin de sécurité aujourd'hui. Les indépendantes isolées vont avoir plus de mal à se faire connaître", explique Sylvie Barbe, déléguée à la petite enfance de Val de Garonne (47), au journal. Une idée partagée par Isabelle, assmat à Marmande. "Quand la crèche familiale ne peut pas accueillir un enfant, elle m'appelle. Et si je ne peux pas m'en charger, je donne les coordonnées d'une collègue que je connais et en qui j'ai confiance. Je n'ai jamais eu aucun problème pour trouver des petits à garder. Mais cela dépend peut-être aussi de ce qu'on propose", explique la nourrice à Sud Ouest.

Des assmats trop nombreuses

Certaines nourrices agréées qui ne trouvent pas assez d’enfants à garder pensent qu’elles sont trop nombreuses à exercer la profession. Selon elles, ce constat résulte d’un taux de chômage trop élevé sur le territoire. "Il n'y a pas de travail ici, et beaucoup de femmes se reconvertissent. D'autres préfèrent travailler à la maison et elles ont trouvé cette solution. De plus, l'agrément est donné très facilement. Il faut vraiment un motif grave pour ne pas l'obtenir ! ". Certaines feraient donc ce métier par facilité. "Être assistante maternelle n'est pas forcément une vocation", conclut Sylvie Barbe.