Le contexte

La nouvelle déduction fiscale, initiée par la députée Endrea Gmür, semble être traitée de façon inégale par l’Etat. En effet, dans les cantons, pendant que les parents qui font garder leurs enfants par des professionnels voient leurs déductions augmenter, ceux qui ont choisi un  mode de garde alternatif ne peuvent déduire aucun frais.

Une initiative pertinente mais coûteuse

Ainsi, les cantons de Luverne nord-ouest des Alpes suisses et Thurgoviea en Suisse ont proposé une nouvelle déduction fiscale au Grand Conseil pour aider les mères au foyer et celles travaillant à temps partiel qui ne placent pas leurs enfants toute la journée en crèche par exemple. Le Grand Conseil a accepté la proposition sous le nom de "déduction générale pour la garde des enfants". Mais encore faut-il que cette déduction soit votée par les habitants.

Par cette initiative, les deux cantons concernés souhaitent mettre en valeur le travail d’éducation des mères au foyer qui ont parfois sacrifié leur carrière professionnelle pour se consacrer à leurs enfants. Madame Gmür s’est ainsi exprimée sur le fait qu’elle ne trouve pas juste que ces familles aident à financer, via leurs impôts, les crèches et les structures de jour sans en profiter.

Si cette déduction fiscale est votée par les habitants et mise en place, cela engendrera une réorganisation au niveau des cantons concernés engendrant des frais importants. Surtout, les parents élevant leurs enfants pourront déduire 2000 francs de leur revenu dès 2012 et ceux qui les font garder par des tiers pourront en déduire jusqu'à 6000 francs.

Pourquoi ne pas élargir le projet ?

Au niveau national, l'UDC suisse s’est positionné en faveur d’une telle réduction fiscale pour compenser les frais de garde des enfants. Le parti encourage même que cette déduction soit généralisée au niveau fédéral.