© Tanouchka - Fotolia.com

Trois ans après le drame  qui a coûté la vie au petit Emiliano à la crèche de Nice, l’affaire est rejugée aujourd’hui devant la septième chambre des affaires correctionnels d’Aix-en-Provence. Selon le récit de Nice Matin, le garçon s’est coincé accidentellement la tête entre les barreaux d’une barrière installée autour du sapin de noël dans la cour de la crèche «Rose de France » à Nice. La victime a été privée d’oxygène pendant plusieurs minutes et secourue en état de mort cérébrale. Emiliano est décédé trois jours plus tard à l’hôpital de Lenval.

Premier jugement

Le tribunal correctionnel de Nice qui a jugé l’affaire le 24 octobre 2013 a conclu à un « homicide involontaire ». Les trois auxiliaires de puériculture ont écopé de huit mois de prison avec sursis. L’association Œuvres des crèches qui gère l’établissement s’est vue infligé une peine de 15 000 € d’amende. « Emiliano est resté sans surveillance pendant au moins cinq minutes, alors que trois auxiliaires chevronnées avaient parfaitement conscience de l'attrait exercé par le sapin et qu'elles s'étaient néanmoins regroupées dans un angle mort, sans visibilité sur la barrière », ont déclaré les magistrats.

Les plaidoieries

Quant à la défense, les avocats vont plaider la relaxe pour les trois auxiliaires de puériculture cette après-midi. Selon l’un d’entre eux, "leur responsabilité est sans aucun doute civile mais sûrement pas pénale".
Du côté de la partie civile, l’avocat plaidera le défaut de surveillance du personnel de la crèche. Les parents du garçon assisteront au procès. Après le drame, ils ont quitté le Sud de la France pour vivre dans la région nantaise auprès de leur famille.