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La victime est un petit garçon prénommé Stanislas, aujourd’hui âgé de cinq ans, rapporte BFMTV. Au moment des faits en 2009, c’est un nourrisson de cinq mois. Gardé par une assistante maternelle, il fait un arrêt cardio-respiratoire au domicile de sa nourrice. Selon la version de la nounou, le bébé aurait dormi longtemps avant d’être installé dans sa chaise haute pour prendre son biberon. Le nourrisson se serait etouffé avant de perdre conscience.
La nounou appelle les secours et pratique un massage cardiaque au bébé, assistée par un médecin au téléphone. La victime est transporté à l’hôpital Necker de Paris. Sur place, les médecins diagnostiquent un hématome du cerveau et des lésions intracraniennes. Ils évoquent la piste du bébé secoué. Une enquête est ouverte et une  expertise menée en 2010 confirme que le bébé a été secoué. Les parents et la nounou sont placés en garde à vue. Pendant les interrogatoires, la nounou reconnaît avoir été agacée par les pleurs du bébé.
Elle avoue l’avoir secoué plusieurs fois de l’avant vers l’arrière. L’accusée revient plusieurs fois sur ses déclarations en affirmant avoir projeté le bébé sur son lit. Mais les médecins sont formels. Ce geste n’aurait pas pu engendrer les séquelles du petit garçon. Il est aujourd’hui handicapé et devrait le rester à vie, selon les médecins. Placée sous contrôle judiciaire, l’assmat devra répondre des faits qui lui sont reprochés devant la cour d’assises. Le procès devra prendre fin mercredi.

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