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L’alerte a été donnée par un contact Facebook du père. Ce dernier a téléphoné à la police après avoir découvert une photo du bébé couvert de bleus postée sur la page Facebook du père, lui paraissant "anormale". Sur le cliché, les policiers ont trouvé le petit "mal en point". Ils ont convoqué la maman qui s’est rendue au commissariat avec son enfant. Le nourrisson se trouvait dans un état plus alarmant que sur les photos.
Interpellé quelques heures plus tard, le père a reconnu les faits. Il explique ses actes par le fait qu’il ne supportait pas les cris du bébé. La maltraitance durerait depuis la naissance du petit. Le nourrisson a été hospitalisé à Laon. Deux scanners ont laissé apparaître deux hémorragies intra-crâniennes. Il a été conduit à l’hôpital d’Amiens dans un état grave. Son pronostic vital n’est pas engagé mais il pourrait conserver de graves séquelles.
Le père a expliqué avoir posté la photo sur Facebook pour s’amuser. Témoin des faits, la maman n’aurait pas eu le courage d’alerter la police par peur de perdre son conjoint. L’enquête va permettre de déterminer qui du père ou de la mère a été l’auteur des actes de maltraitance sur le nourrisson. D’après une source proche de l’enquête, les parents, sans emploi, sont dans une situation de "misère sociale".
Rappelons que frapper ou secouer un bébé peut entraîner des blessures à long terme, voire un décès. Lorsque les pleurs d’un nourrisson irritent les adultes, il est conseillé de coucher l’enfant et de s’isoler dans une autre pièce. Sans oublier qu’il est possible de faire appel au renfort d’un proche.