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La ministre de l’Education nationale Najat-Vallaud Belkacem a démenti toute volonté de supprimer le redoublement. Elle a rappelé que la limitation du taux de redoublement s’inscrit dans la loi de Refondation de l’école de 2013.  Le redoublement devrait désormais se limiter à des "cas exceptionnels". L’école "mettra le paquet" sur l’accompagnement personnalisé des élèves en difficulté.
"Cela fait des années qu'il est avéré que le redoublement est assez inefficace pédagogiquement parlant, qu'il est démotivant pour les élèves et par ailleurs qu'il est coûteux", a expliqué la ministre. Quels sont les cas qui justifieront un redoublement ? Par exemple, des situations où "l'élève ait eu une rupture scolaire assez longue pour des raisons de maladie ou des raisons familiales" ou "le fait que l'élève arrive à une année qui est un palier d'orientation et qu'il n'a pas réussi à obtenir le choix qu'il avait fait", a expliqué la ministre.
L’accompagnement personnalisé concernera les cas de retards ou de difficultés scolaires. L’objectif étant que "les équipes pédagogiques se responsabilisent, préviennent le décrochage, accompagnent l'élève y compris en lui donnant des cours renforcés, mais lui permettent de continuer sa scolarité et de progresser à son rythme". Le texte de loi devrait entrer en vigueur à l’automne  prochain.