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Quand papa a le blues, le développement de l’enfant peut être impacté. C’est le constat des chercheurs de la Northwestern University (site en anglais) de Chicago (Etats-Unis). Pour arriver à cette conclusion, les spécialistes se sont intéressés à environ 200 couples, parents d’enfants de trois ans. Les participants ont été soumis à un questionnaire portant sur la dépression post-natale. Un enfant en bas-âge se construit à travers différentes expériences. Une période importante qui nécessite une présence et une stabilité chez les parents.
Les doutes ou la tristesse des parents, qualifiés de baby blues, se répercutent sur le comportement de l’enfant (angoisses, tristesse, irritabilité…).  "L’intervention précoce pour les mères et les pères est la clé. Si nous pouvons identifier les parents en début de dépression et les aider, alors leurs enfants ne seront pas affectés par la dépression de leurs parents", expliquent les auteurs de l’étude. L’équipe de l’université qui avait détecté les signes de baby-blues chez les jeunes pères en 2014 souhaite approfondir les recherches dans le but de limiter les conséquences sur les enfants.