© Drubig-photo - Fotolia.com

Comprendre les raisons du baby-blues chez les papas. C’est l’objectif de l’étude des chercheurs américains, publiée dans la revue Pédiatrics le 14 avril. Selon l’équipe, 5 à 10% des pères souffriraient du symptôme. Autre constat, la déprime est plus fréquente chez les papas jeunes.

L’étude

Pour arriver à ce constat, les chercheurs se sont intéressés à 10 623 pères volontaires. Un tiers d’entre eux étaient âgés de 24 à 32 ans. Certains vivaient sous le même toit que leur bébé et d’autres en dehors du domicile de l'enfant. Les papas ont répondu à un questionnaire pour évaluer leur état psychologique et leurs symptômes dépressifs.

Les conclusions

La possibilité de développer les symptômes du baby blues est plus important chez les hommes dont la paternité commence à 25 ans et vivant sous le même toit que leur bébé.Ce risque, évalué à hauteur de 68%, est possible jusqu’aux 5 ans de l’enfant.
Une probabilité moins élevée chez les pères n’habitant pas sous le même toit que leur nourrisson. Le principal auteur de l’étude, le pédiatre, Craig Garfield a déjà publié un rapport en 2011, démontrant que les pères dépressifs avaient plus recours aux punitions corporelles. Pour conclure, le professeur rappelle l’importance de la prise en charge des pères dépressifs pour le bien et la santé de toute la famille.