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Une fois rentrée à la maison, les mamans disent souvent que leur deuxième journée de travail commence. Etre parent serait encore plus difficile en étant salarié. A l’heure actuelle, "69% des salariés considèrent que l’entreprise ou l’organisme dans lequel ils travaillent ne fait pas beaucoup de choses pour les aider à mieux concilier vie professionnelle et familiale". C’est ce que révèle Jérôme Ballarin, président de l’OPE dans un article publié aujourd’hui sur le site de l’obsevatoire. Et pour cause, il est question de la qualité de vie de millions de Français. Aujourd’hui, l’OPE rassemble 400 employeurs signataires de la Charte de Parentalité, ce qui représente environ 3 millions de salariés concernés sur le territoire.

Aménager le temps de travail

Parmi leurs attentes, les salariés-parents demandent en premier lieu un aménagement du temps de travail. En effet, 30% d’entre eux souhaitent voir la mise en place de "règles simples de la vie quotidienne comme éviter les réunions tôt le matin ou tard le soir". Quelque 22% aimeraient bénéficier de congés familiaux rémunérés. Les salariés pourraient ainsi passer plus de temps avec leurs enfants. Des enjeux qui pourraient améliorer la performance des salariés au travail. Ces attentes sont liées à des questions économiques et sociales importantes comme la santé et la qualité de vie au travail, l’éducation des enfants et le taux de natalité soutenu sur le territoire. Sans oublier la place des femmes dans l'entreprise.

Les propositions de l’OPE

Pour aider les salariés-parents, l’OPE propose aux entreprises la mise en place d’actions concrètes. L’objectif est d’agir dans les services facilitant le quotidien des employés. Il s’agit d’apporter des soutiens financiers aux entreprises et une meilleure organisation du travail aux salariés. L’idée est aussi de sensibiliser les managers et responsables des Ressources Humaines sur l’importance de ces actions.