Nette amélioration de la santé et de la survie des grands prématurés
La santé et survie des grands prématurés se sont nettement améliorées en 15 ans. Un progrès qui s’explique par une meilleure prise en charge des grossesses à risque et de ces bébés nés avant terme.
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La santé des grands prématurés s’est améliorée en 15 ans. C’est ce que révèle l’étude Epipage 2, menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Cette étude épidémiologique concerne les petits âges gestationnels et vise à mieux connaître le devenir des enfants prématurés. Les résultats sont comparés à Epipage 1 menée en 1997. L’objectif étant de suivre ces enfants jusqu’à l’âge de 12 ans. L’Inserm s’est intéressé à 7 804 enfants nés avant la fin du 6e mois de grossesse jusqu’au début du 8e mois (de 22 à 34 semaines de grossesse).
Moins de complications sévères
Aujourd’hui une partie des enfants suivis a atteint l’âge de 2 ans. Les enfants nés entre la 27e et la 31e semaine de grossesse sont 94% à survivre et 60% à la 25e semaine. Autre amélioration : les prématurés survivent de plus en plus sans complication sévère. Cette progression concerne 81% des grands prématurés nés entre la 27 et la 31e semaine de grossesse. Ces progrès s’expliquent par une évolution des pratiques en obstétrique et en néonatalogie. Les grossesses à risque sont mieux prises en charge et les traitements plus adaptés à la santé des grands prématurés. Les patientes sont orientées vers des maternités de type 3, capable de leur apporter les soins nécessaires.