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Lait maternel ou lait industriel : même effet ? Oui, d’après le docteur Robert Heaney, endocrinologue clinique spécialisé dans la nutrition et professeur à l'université Creighton dans le Nebraska, aux États-Unis. Selon le spécialiste, dans la plupart des cas, le lait maternel contiendrait très peu de vitamine D et les additifs dans les bouillies seraient largement insuffisants ! Or, les études le prouvent : la vitamine D est primordiale pour le développement du bébé.

Vitamine D : quel taux pour les femmes qui allaitent ?

L'American Academy of Pediatrics (AAP) et l'Institute of Medicine (IOM) recommandent un taux de 400 UI par jour pour les bébés, de 0 à 1 an. Bien que l’Apport nutritionnel recommandé officiel pour une mère qui allaite soit de 600 UI,  une dose minimum de 4 000 UI/jour assurerait à la mère une suffisance en vitamine D, selon une étude du NCBI. Cela augmenterait le taux de la vitamine dans le lait maternel et éviterait l’administration de suppléments au nourrisson… Certains scientifiques parlent même de 5 000 à 6 000 UI par jour ! A titre d’indication, une exposition totale du corps de 15 min au soleil permettrait de produire 10.000 UI. D’ailleurs, le docteur Robert Heaneyde s’appuie ainsi sur une étude menée en Afrique de l’Est et publiée dans le Journal of Nutrition européen qui prouve que le taux de vitamine D dans le lait des femmes habitant près de l'Équateur et au mode de vie ancestral est suffisant en raison de leur exposition au soleil.

De la vitamine D, oui, mais comment ?

Le soleil est un bon moyen de produire de la vitamine D. Mais pas besoin d’aller vivre sous l’équateur ou les tropiques ! Le poisson gras, très consommé dans les pays nordiques, est également une excellente source de Vitamine D. A commencer par le saumon, le thon, maquereau, le hareng et les sardines. Mais la vitamine D est aussi présente dans les oeufs, le lait de vache, le lait de soja et les champignons noirs (ou shitaké).