Rythmes scolaires : la justice donne raison à un maire récalcitrant

Maureen Delorme

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C’est une première victoire pour les maires qui s’opposent à l’application de la réforme des rythmes scolaires. Le tribunal administratif de Rouen (76) a autorisé la commune de Ganzeville, près de Fécamp à fermer les portes de son école le mercredi matin.

rythmes scolaires© Andy Dean - Fotolia.com

Les petits écoliers de Ganzeville n’iront pas en classe le mercredi comme la majorité des élèves du territoire. Le maire de la commune Jean-Marie Crochemore a refusé d’ouvrir les portes de l’établissement scolaire le mercredi. Selon l’AFP, "le juge des référés a estimé que la décision du maire et de son conseil municipal n'entraînait pas une réduction de la durée obligatoire d'enseignement de 24 heures et que cette durée pouvait être répartie différemment".
Malgré l’entrée en vigueur des rythmes scolaires depuis la rentrée, les 67 élèves n’ont pas cours le mercredi. Ils ne participent pas à des activités périscolaires. Ils sortent à 15h45 au lieu de 16h30 mais ils ont la possibilité d’aller à la garderie. La prochaine audience est prévue le 15 septembre. "Ce n’est que la première manche" a déclaré le maire de la commune.
La ministre de l’Education nationale souhaite toujours voire la réforme s’appliquer à toutes les communes. "Le temps scolaire est défini par l'Etat, que c'est désormais cinq matinées partout pour les enfants de l'école primaire et que ces cinq matinées doivent être respectées au premier chef par les maires", a-t-elle déclaré hier, interrogée lors d'un déplacement à Paris.

 

 

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