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Votre bout de chou a l’habitude de piquer des crises pour obtenir quelque chose ? Pas de panique. C’est une phase qui fait partie du développement de l’enfant. Mais bien entendu, vous n’aiderez pas votre bout de chou en cédant à toutes ses demandes pour le faire cesser de crier.

Prévenir les caprices

Vous commencez à savoir ce qui déclenche ses caprices. Par exemple, il ne veut pas quitter le parc ou refuse d’aller se coucher. Afin qu’il ne soit pas surpris, prévenez votre enfant en lui donnant un repère temporel pour la fin d’une activité. Par exemple, "Tu glisses encore deux fois sur le toboggan et nous rentrons à la maison" ou "Tu termines ton livre et tu vas te coucher". Insistez avant de sortir sur le fait que vous ne lui achèterez rien. Par exemple : "Nous allons au supermarché pour faire les courses. Je n’achèterai pas de jouet mais par contre tu pourras m’aider à choisir le goûter". Vous prévenez ainsi votre bout de chou tout en l’incitant à participer pour faire diversion.

Prévoir du temps pour les activités

Afin d’éviter de le frustrer, accordez-lui assez de temps pendant les activités. Les adultes multiplient souvent les occupations pour permettre aux enfants de faire de nombreuses découvertes. Mais il est surtout important de respecter leur rythme biologique. Mieux vaut prévoir de passer une bonne heure dans une aire de jeux que trente minutes au parc puis au manège. 

Expliquer le refus

Expliquez toujours la raison de votre refus à votre enfant. Il est important qu’il comprenne pourquoi il n’a pas le droit de faire ce qu’il veut. C’est aussi un moyen de lui prouver que vous ne lui dites pas non juste pour l’embêter et abuser de votre autorité mais que vous prenez cette décision pour son bien. Accordez vos décisions et vos explications avec celles des autres membres de la famille ou de la nounou. Si vous n’êtes pas d’accord, ne le montrez jamais à votre enfant. Vous perdrez ainsi toute crédibilité devant votre bout de chou.

Favoriser le retour au calme

Lorsque votre enfant fait un caprice, il arrive qu’il se mette très fort en colère. Vous n’aurez alors qu’une idée en tête : le retour au calme. Pour y parvenir, inutile de vous énerver et de crier plus fort que lui. Parlez calmement. Rien ne sert de lui répéter en boucle qu’il n’aura pas de jouets ou de bonbons. Il l’a bien compris et la situation le met hors de lui. Il se sent impuissant face à quelque chose qu’il aimerait avoir.
Essayez de parler d’autre chose afin de lui faire oublier l’objet de sa colère. Et surtout consolez-le pour l’apaiser. Les crises en public et les pleurs vous énervent sans doute mais il faut garder à l’esprit que votre enfant est triste. Encore petit, il a besoin de trouver du réconfort dans les bras de ses parents.