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Quel parent n’a jamais rêvé de faire garder son enfant tout prêt de son lieu de travail ? Avec la crèche inter-entreprises, fini les retards liés aux enfants ! Cette structure d’accueil est généralement installée dans l’une des entreprises du secteur bénéficiant du concept ou dans des locaux proches des différentes sociétés. Ces dernières se concertent pour fixer des horaires plus souples et ainsi s’accorder aux contraintes des salariés (en moyenne de 7h à 19h, voire 20h).

Fonctionnement
L’entreprise réserve le nombre de places demandées par ses employés. Les enfants accueillis sont âgés de cinq semaines à cinq ans. Ils sont généralement pris en charge par des auxiliaires de puériculture et des éducateurs jeunes enfants, encadrés par un directeur. Les petits ont accès à différentes activités (éveil, travaux manuels…). Les crèches inter-entreprises répondent aux mêmes règles que les crèches collectives. Côté finances, le tarif est déterminé par un barème établi par la CAF. Ce dernier est calculé en fonction des revenus des familles et du nombre d’enfants en charge. Sauf exception, il équivaut à celui des crèches collectives.

Un mode de garde plus simple
Dans un premier temps, le système de la crèche inter-entreprises assure aux futurs parents une place en crèche dès les premières semaines de l’enfant. De quoi éviter les longues discussions et autres démarches autour du mode de garde. Au travail, elle permet aux parents d’être moins stressés, puisque l’enfant est gardé tout près. La crèche inter-entreprises peut faciliter le respect du rythme biologique de l’enfant en lui permettant de dormir plus (lever plus tard). Elle évite aussi les innombrables allers-retours (lieu de garde, travail, domicile). Une solution pour concilier vie professionnelle et vie familiale.
 

Les incovénients
Les parents peuvent être tentés de rendre visite à leurs enfants pendant leur pauses et rendre ainsi la garde plus difficile. Pour éviter les pleurs au cours de la journée, certaines crèches inter-entreprises n'autorisent pas les visites. A noter aussi : si le salarié travaille tardivement, l'enfant rentre tard au domicile conjugal. Ce mode de garde impose d'étudier soigneusement les horaires afin de respecter les besoins des bouts de choux.