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Le ministère de la Santé canadien alerte aujourd’hui sur les risques liés à la consommation alimentaire de miel chez les bébés de moins d’un an, selon Santé Canada. L’information avait déjà fait l’objet d’une alerte de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail adressée aux français en août dernier (ANSES). Constatant une recrudescence du nombre de cas de botulisme infantile depuis 2004, l’agence rappelait "qu'il est absolument déconseillé de donner du miel, quelle que soit son origine, aux nourrissons de moins d'un an". 
Le botulisme infantile est une maladie rare chez les bébés âgés de moins d’un an. Elle est provoquée par les spores d’une bactérie (Clostridium botulinum) présente dans les poussières, certains sols et dans le miel. Le produit est la seule denrée alimentaire à contenir la bactérie.
 

Les symptômes
Le premier symptôme de botulisme constaté chez les bébés est la constipation. Affaibli, l’enfant manque aussi d’énergie. Irritable, il tête difficilement. Son visage est moins expressif et il perd le contrôle des mouvements de la tête. Dans certains cas, la paralysie du diaphragme peut être à l’origine de troubles respiratoires entraînant une prise en charge médicalisée d’urgence.
La majorité des cas de botulisme infantile nécessite une hospitalisation longue sous assistance respiratoire. "Dans les pays occidentaux, les cas mortels sont extrêmement rares", conclu l’ANSES. Parents, nounous, baby-sitter, restez cependant vigilants et rangez le miel au fond des placards de la cuisine pendant la première année de vie de bébé. A partir d’un an, le miel conserve tout de même ses valeurs nutritionnelles bénéfiques à l’organisme et contribue à renforcer le système immunitaire. En attendant, il peut être utilisé en soin local pour bébé.

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