"Mon rituel préféré, c'est de me lever 1/4h avant les enfants"
Coach en gestion de carrière, maman de trois enfants, Isabelle Neveux a une vie bien remplie. Elle vient d'écrire "J'arrête d'être débordée ! 21 jours pour changer » (Editions Eyrolles), en collaboration avec Barbara Meyer, coach sportif. Un petit guide bourré d'astuces concrètes pour s'organiser au quotidien et gérer ses journées sans culpabiliser. Du mode de garde des enfants aux petits plaisirs, Isabelle nous livre ses trucs bien à elle... et quelques conseils à adopter ! Interview d'une maman (plus) sereine et (moins) débordée.
Eyrolles/DR
Un livre pour toutes les mamans débordées
Maminou : Comment est née l’idée de ce livre ?
Isabelle Neveux : Ce projet date d’il y a déjà un an lorsque, rentrant d’un rendez de vous de bilan de compétences, et croisant Barbara qui terminait un cours de Pilates, j’ai évoqué la situation d’une jeune femme qui se décrivait "engluée" dans son quotidien (3 jeunes enfants et une période de réadaptation en France après des années à l’étranger). Elle cherchait le moyen de donner plus de place à sa vie professionnelle, de trouver des leviers d’amélioration. Barbara partageait le même constat avec les femmes qu’elle coachait sportivement. Nous en sommes arrivées à la conclusion suivante : "Oui, c’est beaucoup d’énergie que d’arriver à concilier nos envies avec l’attention donnée à nos familles et ce serait une jolie idée de partager les rituels et les habitudes nous ayant permis de vivre avec un tant soit peu de sérénité ces années importantes avec de jeunes enfants".
C’était aussi intéressant de croiser les techniques de préparation mentale et de bilan de compétences mises en œuvre dans nos métiers respectifs de coach sportif et de carrière… Nous avons ensuite préféré le terme "débordée" à celui d’"engluée" même si ce dernier était très évocateur de la situation des femmes que nous côtoyions !
21 jours pour s’organiser, une vraie promesse ?
Oui, bien sûr, la promesse de mieux s'organiser dans sa démarche professionnelle tout en conciliant sa vie de femme et sa vie de maman. Mais surtout d’envisager les choses avec davantage d’optimisme et de sérénité ! Nous avons essayé de rendre ce livre concret et pratique, de partager des astuces pour rendre le quotidien joyeux.
21 jours, c’est suffisamment court pour se dire qu’on peut le tenter et c’est suffisamment long pour amorcer le changement : s’organiser sans s’oublier, distinguer l’important de l’essentiel, redéfinir ses priorités et vivre sereinement en profitant de chaque instant.
Justement, pourquoi 21 jours ?
Ce chiffre de 21 jours est issu de plusieurs études démontrant que le cerveau a besoin de 21 jours consécutifs pour intégrer un changement et accepter les nouvelles habitudes.
La mise en place d’un ou plusieurs rituels quotidiens augmente donc nos chances de réussite, le rituel permet d’ancrer en nous de nouvelles habitudes jusqu’à ce qu’elles deviennent une seconde nature. C’est faire ses gammes avant de jouer du Bach ! La collection Eyrolles "J’arrête de…21 jours pour changer" est basée sur ce constat.
Comment vous êtes-vous organisées pour écrire ce livre à quatre mains ?
Cette question me fait toujours rire parce que nous n’avons pas été du tout organisées mais au contraire très spontanées ! Ce qui n’empêche pas d’avancer par ailleurs ! Nous avons au départ écrit sur les thèmes qui nous étaient chers : la préparation mentale, la notion d’identité familiale, la solidarité de quartier, par exemple pour Barbara ; la confiance en soi, la gestion du temps, la notion d’équipe avec son conjoint pour moi…
Nous avions aussi beaucoup de thématiques communes : nous nous ressemblons beaucoup sur la nécessité de savoir s’alléger, sur la volonté d’aller au bout de ses projets, sur le fait d’avoir dû chacune travailler des techniques pour mieux profiter du moment présent. Je fais partie de ceux qui sont plus tournés vers "ailleurs et demain" qu’ancrés dans le présent… Ce qui peut être fatiguant à long terme. Ce livre est une forme de contribution pour nous aider à retrouver un équilibre global !
Puis le schéma "théorie/exercice pratique/témoignage/suggestion de rituel" s’est imposé et nous nous sommes mutuellement complétées pour chaque partie… Etre deux nous a permis d’être plus créatives et efficaces, c’est certain. Du coup, il y a plein d’endroits dans le livre où nous ne savons plus nous-même qui est à l’origine de quoi !
Qui est Mademoiselle ?
Comme nous l’expliquons plus en détail dans l’introduction, il s’agit d’un joli personnage cartonné (à découper) inspiré d’une coutume maya… Dans la méthode "J’arrête d’être débordée" c’est la Mademoiselle espiègle et légère qui sommeille en nous et qui – les enfants et les responsabilités augmentant – est souvent malmenée ! Elle est aussi destinée à devenir une confidente de nos succès et difficultés. C’est enfin un ancrage physique que nous pouvons accrocher, à notre porte-clés par exemple, pour nous rappeler nos engagements de la veille.
Astuces pour s’organiser au quotidien, seule et en famille
Si les mamans devaient retenir 3 astuces pour ne plus être débordées, quelles seraient-elles ?
Isabelle Neveux : Un : passer du temps à former : leur conjoint, leurs enfants… Faire à deux plutôt qu’assumer tout toute seule. Et cela jusqu’à ce qu’ils soient autonomes. Je dis cela pour les conjoints qui ont oublié de se former à la gestion du quotidien dans leur enfance ! Je me disais hier – en écoutant mon mari discuter avec ma voisine des avantages respectifs du croque-monsieur avec crème fraiche ou avec béchamel – qu’il y a dix ans, il n’aurait jamais imaginé avoir ce type de discussion !
Deux : faire des mouvements de gym tous les matins, même si c’est 5 minutes ! J’ai plusieurs MP3 sur mon téléphone, de longueurs diverses, et qui m’aident à faire les bons mouvements (ce sont de mini-courts de Pilates imaginés par Barbara). Cela incite à faire attention à soi, à respirer, à gagner de l’énergie progressivement.
Trois : avoir toujours un cahier de notes ultra-fin dans son sac pour ne rien oublier, avec une partie endroit pour les notes de tous les jours et une partie envers pour les choses à faire et les idées. Mais c’est aussi parce que je suis devenue un peu allergique aux écrans, certaines seront certainement plus adeptes d’applis de notes ou autres !
Y a-t-il un rituel idéal ?
Oh la la, il y en a tout un tas dans lequel piocher dans la méthode… Les choix vont forcément différer selon le type de débordée que l’on est !
Quel est le vôtre ?
Mon rituel préféré, c’est de me lever 1/4h au moins avant les enfants et de prendre un temps pour moi au calme : un café tout en jetant un œil aux rendez-vous du jour et en rédigeant ma "to-do liste". Je la pioche dans mon carnet de notes, justement, et j’y note entre 3 à 5 choses à faire dont une qui soit une joie. Cela peut-être : "mettre au propre les notes de la formation commerciale du mois dernier", "faire des pana cotta et un coulis de fraises pour fêter la réussite au cross d’une de mes filles", "prendre rendez-vous pour avoir une photo ‘pro’ à mettre sur mon profil LinkedIn/Viadeo"... Je n’en mets pas trop pour être sûre d’avoir la joie de les rayer le soir !
Dans le livre, il est question d’ "identité familiale". Quel est son rôle ?
C’est la transposition du sport et de la préparation mentale à la famille ! Visualisez une équipe : ils donnent vraiment l’impression d’avoir une identité, une force commune. L’identité familiale permet de donner des racines, un sentiment de cohésion et d’appartenance à nos enfants et du coup des forces pour mener à bien leurs projets, affronter les difficultés.
Comment former cette équipe ?
Nous n’avons pas encore de maillot familial mais nous pouvons trouver des signes de ralliement :
- Un slogan familial, c’est un bon début ! C’est très fédérateur pour célébrer ou mettre un coup d’accélateur : devoirs, spectacles à préparer, valises…
- Une photo qui devient une mascotte : une de mes filles garde toujours une photo de famille au sens large (grands parents, cousins…) dans son cahier de texte : « Cela me donne des forces pour les évaluations ! », affirme-t-elle
- Un repas festif ou ludique : le dimanche, c’est petit-déjeuner ou crêpes ou pique-nique au salon…
- Par les jeux et les expériences en commun : jeux de société, accrobranche… Nous avons aussi des amis qui ont passé un Noël avec leurs trois enfants à distribuer des repas dans une association : c’est inspirant comme expérience.
- Une musique que chacun aime, une poésie… Dans ma belle-famille, ils ont un code « klaxon » : ils klaxonnent en morse leur nom de famille lorsqu’ils arrivent ou partent en voiture, cela fait toujours sourire nos filles.
Quelles règles peut-on imposer à ses enfants ?
Je me suis beaucoup inspirée des femmes de ma famille qui ont toujours refusé d’être corvéables à merci. J’ai confié des tâches à mes filles depuis qu’elles sont toutes petites : je reviens à la formation, mais ranger tous les jouets du tapis de jeu avec son enfant lui donne des réflexes pour plus tard, tout comme défaire un lit et mettre les draps dans la machine ensemble, donner une petite balayette pour ramasser des miettes, cela amuse les tout-petits.
Je pense aussi qu’on peut donner beaucoup de règles à un enfant – un cadre – si on lui laisse en contrepartie beaucoup de liberté à l’intérieur de ce cadre. Que les devoirs soient finis à 19h30 : qu’importe si c’est avant, après la douche ou le goûter. Que la chambre soit rangée – vraiment – tel jour de la semaine : et tant pis si l’ordre choisi n’est pas le nôtre, cela implique un peu de lâcher-prise !
On peut aussi imposer des règles douces. Si on prend le temps de déceler les goûts et talents d’un enfant on peut lui confier une responsabilité familiale en lien avec ce talent. J’ai une fille qui adore vraiment ranger et est douée pour cela, j’essaye de la valoriser : "Est-ce que tu peux aider ta petite sœur à ranger sa chambre ? Est-ce que tu peux m’aider à faire place nette dans les placards ?".
Lorsqu’ils grandissent et savent lire on peut aussi leur créer des rituels du matin et du soir avec des croix à cocher sur les cases : cela nous évite de trop répéter !
Et à son conjoint ?
Se parler, se parler, se parler ! Exprimer le fait que nous sommes fatiguées et partager la liste des choses à faire. Faire ce qu’on aime aussi ! Chez l'une de mes sœurs, on répartit les tâches entre ce qui est sportif ou ne l’est pas. Chez nous, mon mari est un pro de l’organisation des vacances et se révèle plus patient que moi pour les devoirs. J’adore faire la cuisine mais je n’aime pas faire les courses, je n’adore pas les tâches administratives mais je suis plus douée que lui…. La répartition se fait un peu comme ça !
Les trucs et astuces d'Isabelle
Et vous, Isabelle, quelle maman débordée êtes-vous ?
Isabelle Neveux : Je me sens débordée souvent encore !
Quand je sens que les enfants pâtissent de mon rythme de travail, qu’ils sont un peu tristes.
Quand je vois que mes ou nos grands projets de famille piétinent.
Quand je n’ai plus le temps pour les autres : copines, invitations…
Quand je n’ai plus le temps de faire du sport…
Quelles sont vos astuces ?
Dans les cas de débordement, je relâche la pression sur les contraintes que je m’impose ou que j’impose aux autres et j’essaye d’introduire du ludique, des moments "grain de folie". Je suis plus créative sous la pression ! J’aime bien cette phrase : "Une difficulté n’en est plus une, à partir du moment où vous en souriez, où vous l’affrontez".
J’oublie mon idéalisme et me transforme en pragmatique : je rationnalise et simplifie.
Je laisse tout en plan et je fais quelque chose rien que pour moi : dîner de copines, shopping, sport, massage ou autre… Je reviens avec plus d’énergie pour affronter les choses.
Je prévois les choses qui me trottent dans la tête mais à long terme : invitations, week-ends, projet de boulot… Je décale donc les projets secondaires et je me concentre sur celui qui est le plus important à ce moment-là.
Quelle est votre journée-type ?
Comme je suis indépendante, j’ai la chance de pouvoir organiser mes journées et tout me paraît plus simple mais cela implique de mélanger allègrement boulot et perso !
Je suis plutôt lève-tôt et je fais toutes les choses ennuyeuses le matin, je suis encore un peu embrumée et elles me paraissent moins pesantes.
Nous avons un système de Pédival dans notre quartier ce qui fait que je n’ai qu’un seul jour où je vais à l’école. Cela me fait gagner beaucoup de temps ainsi qu’aux autres parents accompagnateurs (nous avons un groupe d’une douzaine d’enfants à tour de rôle).
Mes trois filles sont scolarisées, j’ai une nounou trois soirs par semaine (mardi, jeudi et vendredi) qui reste jusque vers 19h30, heure à laquelle rentre mon mari. Je sais que ces soirs-là, je peux prendre des rendez-vous plus tardifs… ou aller à la piscine !
Le lundi est une journée fourre-tout : préparation des rendez-vous, rédaction de mes synthèses de bilan de compétences, administratif et gestion des factures, rangement, pose de vernis… Et je suis à l’école à 16h30 : j’adore ! Cela me permet de materner et d’avoir un lien avec l’école, évoquer un souci avec un enseignant, prévoir un bon goûter, un retour à pied à la maison, voir les amis des enfants et recueillir à chaud leurs impressions de la journée.
Le mercredi n’est pas très reposant même si je suis « à la maison » : j’ai beaucoup de conduites et c’est aussi le jour où je case les rendez-vous de médecins, j’ai toujours un peu de travail (mails, coups de téléphone…) mais on arrive toujours à faire quelque chose de sympa : une course, une invitation de copine, un gâteau… Et puis il y a moins d’urgence le matin à se préparer. C’est un souffle dans la semaine. (Nous changeons de rythme scolaire l’année prochaine je vais réviser cette partie !)
Comment vous organisez-vous au quotidien avec vos enfants ?
Je m’organise de manière à ne pas avoir de cuisine à faire les jours où j’ai beaucoup de rendez-vous : j’ai toujours des choses simples pour ces jours-là ou des plats que j’ai congelés. C’est mon mari qui contrôle les devoirs et la nounou qui veille aux douches et au rangement des affaires.
Nous avons deux tableaux sur le frigo : un pour la répartition des tâches (qui tourne chaque mois) et un pour tout ce à quoi il faut prêter attention le matin : ventoline, homéopathie, jours de piscine, jours où il faut un pique-nique, horaires des activités des uns et des autres…
J'optimise beaucoup la garde-robe des enfants : trois tenues quotidiennes par saison + une tenue habillée par exemple.
J’ai des rappels pour plein de choses dans mon téléphone : ça allège l’esprit !
Je consacre du temps au coucher des enfants : quand on en a plusieurs, c’est un temps individuel important… C’est le temps des histoires, des encouragements ! Du coup, j’ai sabré dans l’activité télé ou séries et je regarde le Grand ou le Petit journal en différé pour rester à jour !
Bien choisir son mode de garde
Côté garde des enfants, quel est selon vous le meilleur mode de garde ?
Isabelle Neveux : Celui qui est le plus reposant pour nous ! Mener de front toutes les sphères de notre vie est déjà fatiguant : il vaut mieux s’épargner, en ayant en tête la sécurité physique et affective des enfants. D’où l’importance de l’attention portée au recrutement des nounous.
Ne pas avoir trop d’idées préconçues, aussi. Avant d’avoir des enfants, je me disais que je ferais en sorte d’avoir toujours la même nounou, que ce serait plus sécurisant pour eux. En fait, nous en avons eu plusieurs et cela a été très enrichissant pour mes filles.
Lorsque les enfants grandissent, il s’agit aussi de trouver des personnes en mesure de surveiller les devoirs. J’adorerais qu’il y ait davantage de personnes à la retraite qui fassent ce métier « en complément ». Elles ont du recul, sont rassurantes, ont des expériences à partager.
Comment faire garder ses enfants le soir ou le week-end sans culpabiliser ?
Je trouve cela beaucoup plus facile aujourd’hui et surtout depuis que j’ai eu ma deuxième puis troisième fille. Laisser ses enfants ensemble est rassurant, c’est une fratrie et j’imagine qu’elles sont solidaires même si un peu tristes de nous voir partir.
Mais je reconnais que j’avais du mal lorsque je travaillais à temps plein et que je voyais déjà peu ma fille qui était encore fille unique : j’avais trouvé l’astuce lorsque nous partions en week-end et qu’elle était gardée (par ses grands-parents en général) de poser une demi-journée le lundi matin pour nous reconnecter et profiter d’un bon moment ensemble.
C’est aussi avoir deux ou trois baby sitters connu(e)s et apprécié(e)s des enfants pour qu’ils aient des repères rassurants. En terme de sécurité affective ils aiment bien le train-train !
Pour quel mode de garde avez-vous opté ?
Lorsque j’étais salarié, nous avons opté pour la "garde partagée", le plus difficile étant de trouver une famille "compatible" (horaires, nombre et âge des enfants, proximité des domiciles) et bien sûr une nounou qui convenait aux deux familles ! Nous avons adoré ce mode de garde : adapté aux rythmes de sommeil, à nos souhaits (sorties, repas). Comme nous étions quatre parents à travailler avec des horaires un peu différents, nous nous dépannions lorsque la nounou arrivait un peu plus tard ou lorsque nous avions des réunions plus tardives. Les enfants étaient deux ou trois ce qui rendait leur quotidien plus animé. Nous avons aussi eu la chance de partager la garde avec des parents dans le même immeuble ce qui rendait les choses très simples ! J’avais fait du porte-à-porte durant mon congé maternité pour essayer de repérer les couples intéressés : cela a marché à Levallois-Perret (92) puis à Asnières (92) lorsque nous avons déménagé.
Pourquoi ce choix de mode de garde ?
Déjà je ne suis pas une forcenée de la sociabilisation précoce. J’avais échangé avec des copines qui avaient leur enfant en crèche. Bien sûr, c’était très rassurant mais je réalisais que leur quotidien était fatiguant : la course après avoir récupéré les enfants, les trajets en poussette l’hiver, les maladies fréquentes, les appels en milieu de journée en raison d’une fièvre ou autre… Nous trouvions plus reposant pour nous d’avoir une nounou à domicile et nous avons veillé à choisir des personnes de confiance… Plus compliqué qu’un recrutement au bureau ! Au bout d’un certain temps, j’avais un questionnaire de recrutement très précis et le contrôle de référence était très important pour moi.
Par contre, nous avons fait en sorte, à partir du moment où les filles avaient 18 mois, de les inscrire dans des haltes-garderies ou crèches pour une demi-journée ou deux. Cela a été une bonne préparation à l’école. Sinon, le choc est un peu rude à l’entrée en maternelle.
Un conseil pour nos lectrices ?
Ce qui nous a aidés a été de discuter en amont avec les autres familles : type de repas, de journée, de sorties, de jeux. Du coup, lorsque notre ou nos enfants étaient gardés au domicile de l’autre famille, nous n’avions pas grand-chose à prévoir.
Pour ma fille ainée, j’ai aussi respiré quand j’ai réalisé quelques mois après ma reprise d’activité que je gagnerais à déléguer davantage : bain, dîner pour avoir davantage de "quality time" avec elle. Tant pis si je la laissais en pyjama et la retrouvais avec des habits pas très à mon goût, tant pis pour le bain certains soirs, même si j’aimais ce moment ! J’ai cherché à privilégier les moments de jeux et de câlins.
"J’arrête d’être débordée ! 21 jours pour changer"
Barbara Meyer et Isabelle Neveux
Editions Eyrolles, Collection dirigée par Anne Ghesquière
174 pages – 11.90 €