"J'aide les enfants à aller mieux", Claire, infirmière-puéricultrice

Maminou : Pourquoi avoir choisi le métier d’infirmière ?

Claire : J’ai toujours voulu faire ce travail. Ça m’est venu à l’âge de 11 ans. Une de mes tantes a travaillé à l'hôpital Necker en tant qu'infirmière en pédiatrie, ma grand-mère était aussi infirmière et mon père est médecin généraliste. J’ai donc toujours un peu baigné dans le milieu médical et cela m'a beaucoup plu.

Quelle formation avez-vous suivie ?

Claire : Après un bac Sciences médico-sociales, j’ai suivi une formation en école d’infirmière pendant 3 ans et demi à Villejuif. Je me suis ensuite spécialisée en puériculture pendant 1 an à Paris.

Depuis combien de temps êtes-vous infirmière ?

Claire : Je suis infirmière-puéricultrice depuis janvier dernier au service de réanimation de l’hôpital Necker. Mais je suis infirmière depuis 2010. J’ai commencé ma carrière au service de soins intensifs de  l’hôpital Trousseau à Paris.

Quelles sont les qualités requises pour être infirmière puéricultrice ?

Claire : Elle doit être patiente, douce, calme et compréhensive.

Dans quelle service travaillez-vous ?

Claire : Je travaille en réanimation chirurgicale avec des enfants opérés. Je m'occupe des nouveau-nés (à l'exception des prématurés) comme des plus grands : enfants et adolescents.

Votre principale mission ?

Claire : J'aide les enfants à aller mieux assez rapidement pour qu’ils puissent sortir de réanimation et rentrer enfin chez eux.

Celle qui vous tient particulièrement à cœur ?

Claire : Aider les enfants à bien vivre leur hospitalisation.

Comment débute la journée ?

Claire : C’est assez variable. Pas facile à décrire mais je vais faire de mon mieux. En général, la journée commence vers 7h15 par la relève des infirmières de garde. Je prends connaissance des enfants présents dans le service. J’ai 2 petits à ma charge et je suis aidée par une collègue aide-soignante ou auxiliaire puéricultrice. A 7h30, je vérifie que les chambres disposent bien du matériel nécessaire aux soins. Les médicaments administrés à l’enfant doivent aussi correspondre à la prescription médicale. 

Quel soins apportez-vous aux enfants ? 

Claire : Je me rends toutes les heures dans les chambres pour vérifier le pouls, la fréquence respiratoire, la douleur, l’état de conscience et d’éveil des enfants. Toutes les trois heures, la veille est beaucoup plus compète : massages, prise de température et de tension… Dans la mesure du possible, j’essaie de donner la toilette le matin mais je peux la remettre à plus tard selon l’état de l’enfant. L'après-midi est  consacrée aux visites des parents.   

Avez-vous des pauses ?

Claire : Oui, pour le déjeuner. On se relaie entre 13h et 15h30 pour ne jamais laisser les enfants sans surveillance. Ensuite, la journée se termine vers 19h à l'arrivée de l’équipe de nuit. Je leur transmets tout ce qui s’est passé dans la journée avant de quitter le service.

Quelle est votre relation avec les mamans et les enfants ? 

Claire : Je les aide, les accompagne et surtout je les conseille pour faciliter le quotidien avec des petites astuces simples.

Pensez-vous évoluer dans ce milieu ?

Claire : Au niveau des diplômes, je suis un peu bloquée, donc j’aimerais, à l’avenir, changer de lieu de travail et aller dans le Service Mobile d’Urgence et de Réanimation pédiatrique (Smur).

Votre meilleur conseil pour la maman d’un bébé ?

Claire : Pour les tout-petits hospitalisés, je conseille  à la maman de dormir avec une écharpe, un pull et/ou le doudou de l’enfant pendant une nuit, à la veille de l'hospitalisation, afin que l’enfant puisse garder l’odeur de sa mère avec lui à l'hôpital.

Votre cadeau de naissance préféré ?

Claire : Le kit empreinte pour les nouveau-nés. Les parents peuvent encadrer le pied ou la main de leur enfant juste après la naissance. Ça fait un beau souvenir.

Et votre prénom de bébé préféré ?

Claire : Léna pour une fille et Enzo pour un garçon !