La PAJE : bilan 2009
La rédaction Maminou
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Un bilan mitigé
La PAJE a été mise en place en 2004. Depuis les demandes ont progressé de 20% faisant émerger les travers du dispositif.
Des objectifs partiellement atteints
A aujourd’hui seule la moitié des bénéficiaires perçoit l’allocation de base uniquement alors que d’autres peuvent cumuler jusqu’à 5 options de la prestation. Ainsi, la PAJE n'a pas répondu aux objectifs de simplification de l’aide, initialement fixés par le gouvernement.
Des disparités entre les familles
La PAJE a permis à un grand nombre de familles de choisir librement le mode de garde adapté à leurs besoins. Pourtant, les familles les plus modestes restent encore pénalisés par des charges encore trop élevées, surtout lorsque la famille choisit une assistante maternelle.
Egalement, depuis la mise en place de la PAJE, seules 2 000 familles ont pu bénéficier de la la rémunération proposée par le complément optionnel de libre choix d'activité. Peut être que celle-ci n’est pas suffisamment attractive.
Des hommes déçus ?
La PAJE n'a pas permis à tous les hommes qui le souhaitaient de profiter du congé parental. Avant 2004, 1,9% des pères percevaient l'allocation parentale d'éducation, aujourd'hui seuls 2,5% bénéficient du complément de libre choix d'activité.
Les recommandations de la MECSS pour plus d’équité
Afin que toutes les familles puissent bénéficier de la PAJE d’ici 2010, la MCESS demande au gouvernement d’informer davantage les familles sur les différents modes de garde sur le site Internet de la CNAF.
Afin de réduire les inégalités sociales et celles existant entre les hommes et les femmes, la MCESS souhaite une meilleure indemnisation du congé parental sur une période plus courte, c'est-à-dire sur une année, fractionnable jusqu'aux dix ans de l'enfant et partagé entre le père et la mère. Ce congé parental pourrait s'accompagner en cas de répartition effective d'une «prime à la parentalité» et d'une seconde prime en cas de reprise d'activité immédiate ou de formation professionnelle à l'issue du congé.
Enfin, pour ne pas pénaliser les familles plus modestes, il est proposé que le complément de libre choix du mode de garde soit revu à la hausse pour les familles à faibles revenus grâce à une diminution des plafonds de ressources pour l'attribution des allocations du socle de base.