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Rythmes scolaires : le Premier ministre annonce le maintien des aides de l’Etat

Maureen Delorme

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Mis à jour le .

Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé hier le maintien des aides versées par l’Etat pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. Elles seraient maintenues pour toutes les communes.

rythme scolaire© Oksana Kuzmina - Fotolia.com

Les communes continueront a bénéficier des aides de l’Etat pour appliquer la réforme des rythmes scolaires entrée en vigueur en septembre dernier. "Le fond d'amorçage pour les rythmes scolaires sera maintenu à son niveau actuel", a déclaré le Premier ministre Manuel Valls au Sénat lors de l’ouverture en deuxième lecture de la réforme territoriale. Selon l’AFP, des amendements soutenus par le Premier ministre seront ainsi déposés par la gauche. Ainsi, les aides financières débloquées pour les communes en 2013 et prolongées en 2014 seront reconduites pour l’année 2015-2016. Seule condition : la mise en œuvre d’activités périscolaires de "qualité" explique le ministère de l’Education nationale dans un communiqué. En effet, la réforme définit la semaine de cours à 4,5 jours dans les écoles primaires. Elle prévoit aussi la mise en place d’activités périscolaires pour les rendre accessibles à tous les élèves. Des activités qui représentent un coût pour les communes et qui ont valu de nombreuses critiques au gouvernement. Le président de la République, François Hollande avait alors accordé un étalement sur 2013 et 2014 pour les communes qui appliquaient la réforme dès 2013 (50 € par an et par enfants, 40 € supplémentaires pour les communes en zone rurale, urbaine ou sensible et 53 € de la CAF pour l’organisation d’activités culturelles, artistiques ou sportives).
Des aides reconduites en 2014. En 2015, les aides seront prolongées pour "toutes les communes dont les écoles publiques ou privées sous contrat mettent en oeuvre la réforme, mais le bénéfice de l'aide - aide de base ou aide majorée - sera conditionné à l'établissement d'un projet éducatif territorial (PEDT) de qualité". L'Association des maires de France éstime le coût de la réforme entre 150 et 200 euros par élève et par an. Elle réclame une pérennisation du financement.