Elever un enfant unique
Maureen Delorme
Publié le .
Mis à jour le .
Etre enfants unique peut parfois rendre plus difficile l’apprentissage de certaines étapes de la vie en société. Avoir des frères et sœurs implique une notion de partage et favorise l’autonomie des bouts de choux. Des étapes qu’un enfant unique pourra lui aussi franchir à travers votre éducation.
© Detailblick - Fotolia.com
Un enfant unique n’est pas forcément gâté et égoïste. Tout est une question d’éducation. C’est aux parents de l’aider à aller vers les autres et à vivre en communauté.
Jouer avec d’autres enfants
Jusqu’ à l’âge de deux ans et demi, tous les enfants ont en principe déjà joué avec les autres. Mais la notion de partage ne fait pas encore partie intégrante de leur fonctionnement. Pour améliorer ses aptitudes sociales, vous pouvez cependant le faire garder chez une assistante maternelle ou l’inscrire dans une garderie. Il y apprendra à évoluer avec d’autres enfants. Il devra y partager les jouets.
Il comprendra que sa nounou doit aussi s’occuper de lui que d’autres enfants et qu’il ne peut pas toujours monopoliser son attention. Si vous gardez vous-même votre bout de chou, organisez des sorties dans des lieux où il rencontrera d’autres petits (ludothèques, parcs, aires de jeux…). Invitez aussi des copains ou des cousins à la maison afin qu’il apprenne à partager ses jouets.
Etre autonome
Lorsqu’un deuxième enfant arrive dans une famille, l’aîné devient facilement autonome. Il comprend que ses parents doivent aussi accorder du temps à son frère ou sa sœur plus jeune. Il effectuera certaines tâches de la vie quotidienne et montrera l’exemple à son cadet. Mais l’autonomie s’acquiert également seul. Pour aider votre bout de chou, laissez-le faire ses propres expériences. Il fera des découvertes par lui-même. Au fur à mesure qu’il grandit, permettez-lui de faire ce dont il est capable seul (manger, s’assoir…).
Evitez de l’aider pour tout. Permettez-lui d’avoir des responsabilités. Inutile de trop le protéger. Il doit prendre peu à peu certaines libertés, adaptées à son âge. Inutile de multiplier les occupations. Ce n’est parce qu’il est seul que vous devez culpabiliser en pensant qu’il s’ennuie. Trop stimulé et fatigué, votre enfant risquerait de se désintéresser de certaines activités et des autres bouts de choux.