Le père de la fillette décédée en Vendée avait alerté les services sociaux
Maureen Delorme
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La situation de la petite fille décédée dimanche en Vendée suite aux violences infligées par sa mère n’était pas inconnue. Son père avait alerté les services sociaux en 2010.
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Le père de Angèle, 4 ans, retrouvée morte lundi avait alerté les services sociaux du Val-de-Marne. C’est ce que révèle le conseil général à l’AFP. "Le papa nous avait alerté dans le cadre d'une séparation de couple", a déclaré Michèle Créoff, directrice générale adjointe du conseil général du Val-de-Marne, chargée de la famille et l'enfance. La petite fille accueillie dans une crèche de Limeil-Brévannes avait été suivie par les services de protection maternelle et infantile.
Les services sociaux ont observé l’enfant et se sont entretenus avec la mère et des membres de la famille. "Rien ne pouvait laisser supposer une maltraitance", assure la directrice. Et d’ajouter, "il y a 4 ans, l'enfant se développait bien" et la mère " avait de bons réflexes", a-t-elle dit. "Nous n'avions aucune inquiétude, ni sur le plan physique, ni sur le plan psychique".
Le père de la fillette a expliqué au parquet que la mère l’avait quitté lorsque l’enfant avait 18 mois. Il ne voyait pas sa fille régulièrement. "Il y avait un conflit de couple assez intense" entre les parents, a-t-elle cependant ajouté. "Ils se disputaient la garde de l'enfant" et "le juge des affaires familiales avait été saisi", explique Michèle Créoff. La mère a été mise en examen hier pour meurtre et actes de tortures ou barbarie sur mineur de 15 ans. Elle est placée en détention provisoire. Son compagnon a quant à lui été placé en détention provisoire en tant que témoin pour le meurtre.