Rythmes scolaires : les communes opposantes appliquent la réforme
Maureen Delorme
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En cette deuxième semaine d’application de la réforme des rythmes scolaires, les maires récalcitrants semblent s’essouffler. Convoqués devant le tribunal administratif, beaucoup d’élus ont décidé d’appliquer la réforme et d’ouvrir les écoles le mercredi matin.
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La semaine dernière, 23 communes sur les 24 000 concernées par la réforme des rythmes scolaires avaient empêché les élèves de se rendre en classe le mercredi matin. Les établissements scolaires étaient cadenassés ou les poignées des portes d’entrée retirées. Une fois convoqués par le tribunal administratif ou juste avant l’audience, les maires ont accepté d’appliquer la réforme.
Exemple dans l’Essonne, un département où les contestataires étaient nombreux, 14 communes assignées hier au tribunal administratif ont assuré qu’elles ouvriraient leurs écoles aujourd’hui. Si les maires rentrent dans le rang, certains parents refusent toujours de mettre leurs enfants à l’école le mercredi matin ou prévoient de bloquer eux-mêmes l’entrée dans les établissements.
Accueil périscolaire
Plusieurs communes ne mettront pas en place l’accueil des élèves avant les cours ainsi que la cantine le mercredi. Les maires n’en ont pas l’obligation. Quant à la mise en place des activités périscolaires, l’Association des maires de France demande la pérennisation des aides de l’Etat. Elle estime le coût des activités à 150 € par élève et par an. Une compensation partielle est versée par l’Etat.
La Fédération des Conseils de Parents d’Elèves a, quant à elle, lancé une pétition afin de réclamer un financement pérenne des activités périscolaires. Les parents demandent leur gratuité dans les communes où elles sont facturées.