Quand la profession influe sur le rôle de parent
Maureen Delorme
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Selon des chercheurs américains, certaines professions seraient moins compatibles avec la parentalité que d’autres. Pour mener leur étude, les spécialistes se sont intéressés aux métiers qui favorisent le stress et à ceux dont les qualités requises se rapprochent de celles du rôle de parent.
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Les emplois facteurs de stress, de pression et dont le niveau de responsabilité est peu important rendraient le rôle de parent plus difficile. C’est le constat des chercheurs de l’Université de l’Iowa aux Etats-Unis. Le rapport de leur étude a été publié sur le site de l’American Sociological Association (site en anglais), à l’occasion du 109e meeting annuel de l’association.
Selon les spécialistes "certains parents actifs ont un bagage psychologique plus important que d’autres en raison de l’énergie et du temps que leur demande leur profession". Le principal auteur de l’étude, Mark Walker remarque que la société est la première à être sceptique quant aux capacités des adultes dont les professions ne correspondent pas au rôle de parent.
Parmi les professions qui rendent la parentalité plus difficile, le chercheur relève réceptionniste, vendeur ou encore policier. Il insiste sur l’impact psychologique engendré par ces métiers. Etre médecin, professeur ou infirmier sera plus propice à l’éducation d’un enfant. La co-auteur de l’étude, Mary Noonan explique que le problème résulte plus du "temps et de l’énergie demandé par la profession que de l’identité du parent".
Cette étude pourrait aider à réduire la pression psychologique professionnelle ayant un impact sur la parentalité. Les employeurs pourraient prendre conscience que certaines tâches constituent un facteur de stress pour les parents et préserver leur santé mentale.