Calmer les colères d’un enfant
Maureen Delorme
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Parents et nounous sont amenés à faire face aux colères d’un bébé ou d’un enfant. Pas toujours facile de calmer les tout-petits sans pour autant céder à des caprices. Voici quelques conseils pour détendre l’atmosphère.
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Vous faites face aux cris et aux pleurs d’un bout de chou ? Pas toujours facile de les gérer. Pour faire redescendre la colère, commencez par calmer votre tout-petit tout en essayant de comprendre ce qui s’est passé. Que vous soyez parent ou nounou, il est important de faire preuve de patience.
Apaiser l’enfant
Afin de comprendre ce qui met votre petit dans un tel état, commencez par l’apaiser. Parlez-lui doucement et rassurez-le. Inutile de s’emporter. La situation ne s’arrangera pas en criant plus fort que l’enfant. Une fois les pleurs et les cris arrêtés, vous comprendrez mieux ce qui lui arrive. Essayez alors de savoir ce qu’il ressent et de définir la cause de sa colère.
Si vous ne parvenez pas à l’apaiser, emmenez-le dans un endroit calme dans lequel il se sent en sécurité, tout en gardant un œil sur lui. Certains enfants se calment une fois isolés. Les crises de colères s’expliquent fréquemment par un besoin de monopoliser l’attention ou d’obtenir quelque chose. S’il s’agit d’un caprice, rien ne sert de céder. Un enfant, même très petit, comprend très vite qu’une crise peut lui permettre d’obtenir ce qu’il veut. Vous risquez de vous embarquer dans des phases de colères répétitives.
Eviter les colères
La fatigue est un terrain propice aux colères. Evitez de sortir ou de proposer une activité à un enfant qui n’a pas assez dormi ou à l’heure de la sieste. Préférez rester à la maison avec une activité plus calme comme la lecture. Si vous avez l’obligation de sortir dans un lieu qui l’ennuie (cabinet médical, supermarché…), prévoyez des jouets pour le distraire.
S’il risque d’avoir faim, emmenez un biberon ou une collation. Expliquez-lui avant de partir où vous l’emmenez. Si votre enfant fait des caprices dans le but d’obtenir ce qu’il veut dans un magasin, insistez bien sur le fait que vous ne lui achèterez rien. Montrez-lui par exemple que vous faites les courses alimentaires et incitez-le à participer pour le distraire. Si les crises sont très fréquentes, parlez-en à votre médecin traitant ou pédiatre. Du côté des nounous, il est important d’en discuter avec les parents.